Les menstruations ou les règles sont l’écoulement par le vagin du sang qui vient du fond de l’utérus et qui s’accompagne généralement des débris de muqueuses du fond utérin. Quel est le processus que suivent les menstruations ? D’où proviennent-elles? Le sang des menstruations est-il sale comme le pensent certains ? Mme Ninko TABIOU, présidente nationale de l’ATBEF explique.
Selon la Présidente nationale de l’Association Togolaise pour le Bien Etre Familiale (ATBEF), les menstruations constituent un phénomène biologique et sont normales.
« L’appareil génital féminin interne est constitué des trompes, des ovaires, du vagin. Chaque femme, lorsqu’elle atteint la maturité pond des ovules chaque mois dans les ovaires. Cet ovule marche et va s’arrêter quelque part en attendant un spermatozoïde qui va éventuellement le féconder. Si aucun spermatozoïde ne le féconde, l’ovule coule et c’est cela qui constitue le sang. Aussi, au même moment que la femme pond l’ovule dans le fond utérin, il y a un tapis qui se forme et c’est ça qui va constituer plus tard le placenta pour recevoir, si l’ovule est fécondé. Et si l’ovule n’est pas fécondé, les parois se décapent et ça coule », fait savoir la présidente nationale de l’ATBEF.
Elle a déploré le fait que beaucoup de croyances négatives sont associées aux menstruations, ce qui stigmatise les femmes. « Le constat est que les règles sont souvent des sujets tabous. Quand une fille a ses règles, on dit souvent que c’est du sang sale », regrette Ninko TABIOU qui affirme que le sang des règles n’est pas sale.
La présidente nationale de l’ATBEF recommande d’expliquer aux femmes et filles, la gestion de l’hygiène menstruelle afin d’éviter les maladies.
Bien qu’il soit impossible de dire avec exactitude à quel moment précis surviennent les premières règles, les spécialistes indiquent qu’elles se produisent généralement pendant la puberté et environ deux ans après le début du développement des seins. Cependant, tes règles peuvent commencer plus tôt ou plus tard, chacun développe à son propre rythme.
Rachel Doubidji