La ville de Kpalimé, située au Nord-Ouest à 120 km de Lomé, abrite du 12 au 14 septembre, un atelier de renforcement de capacité sur le journalisme féminin et la cohésion sociale. Une formation à la fois théorique et pratique. Elles sont une vingtaine de journalistes à prendre part à cet atelier organisé par l’Ambassade des États-Unis d’Amérique au Togo et Hotsi Communication.
Le but ultime de la formation est de stimuler la création de contenu visant l’autonomisation de la femme, la promotion de l’éducation, la contribution des femmes à la stabilité sociale et la participation des femmes aux processus de prises de décision y compris en communauté et par la participation électorale.
Pour Ritchie Shannon, porte-parole de l’Ambassade des États Unies au Togo, la femme est au centre de la stabilité de la société. Elle doit être éduquée, outillée et soutenue pour pourvoir participer pleinement à la cohésion sociale. Selon elle, les femmes journalistes représentent un puissant vecteur dans la société, d’où la nécessité de cette formation.
Plusieurs thématiques sont abordées au cours de cette formation animée par les journalistes Sylvio Combey et Ida Badjo notamment «l’historique, la définition et la clarification de la notion du genre », « les traités internationaux visant l’équilibre des genres », « la politique du genre au Togo », « le genre dans les medias : cas du Togo », « le processus de reportage », « technique d’interview », « les fondamentaux du journalisme d’investigation », « le fact-checking et les outils de vérification », « les techniques de collecte de l’information »…
L’Ambassade des États Unies au Togo fait partie des institutions qui soutiennent la professionnalisation des journalistes et une presse de qualité contribuant au renforcement de l’état de droit et la gouvernance dans divers domaines.
Justine Tchodie