La loi sur la santé de reproduction adoptée en 2007 au Togo n’ autorise l’avortement que dans certains cas. Mme Marie-Ange Bouwem, coordinatrice du projet GCACI (Initiative globale des soins en matière d’avortement et de planification familiale) à l’ATBEF, rappelle les trois conditions dans lesquelles, on peut fait recours à l’avortement au Togo.
La première, dit-elle, concerne les grossesses survenues à la suite d’un viol ou de l’inceste. Toutefois, cela doit être prouvé. « Si il y a les preuves qu’effectivement, c’est ce qui s’est passé, la concernée peut prétendre à l’avortement. », a expliqué Mme Marie-Ange Bouwem.
La deuxième condition, poursuit la Coordinatrice de GCACI, « c’est quand la grossesse met en danger la vie de la maman et que si elle porte cette grossesse jusqu’à terme, elle peut perdre sa vie et celle de l’enfant.
Et la dernière condition concerne les cas de malformations. « Quand on réalise que le fœtus que porte la maman présente des malformations qui plus tard rendront difficile la vie de cet enfant, on préfère interrompre aussi la grossesse », a fait savoir Mme Marie-Ange Bouwem. Toutefois, précise-t-elle, pour ces deux derniers cas « il faut un médecin pour établir qu’effectivement c’est la vie de la maman qui est en danger ou bien c’est le fœtus qui a des problèmes ».
La Coordinatrice de GCACI s’exprimait dans le cadre d’une rencontre de validation des messages clés en vue de la conception des supports pour sensibiliser les communautés sur les dangers liés à l’avortement clandestin et les risques qu’encourent les auteurs et coauteurs. L’ATBEF encourage l’utilisation des méthodes contraceptives pour ne pas être victime des grossesses non désirées.
Atha ASSAN