Le ministère de la Communication et des Médias a organisé avec l’appui de l’UNESCO un séminaire relatif au « traitement valorisant l’image de la femme dans les médias au Togo à l’ère du Web 2.0 » au profit des professionnels des médias. Les travaux se sont déroulés du 09 au 11 Novembre 2022 à Kpalimé.
Explorer les bonnes pratiques pour redorer l’image de la femme dans les productions médiatiques ; armer les journalistes de nouveaux outils pour combattre les stéréotypes genre ; amener les acteurs de médias à servir de bons exemples en adoptant un traitement valorisant de l’image de la femme dans les contenus ; voilà entre autres objectifs poursuivis par cette formation qui a réuni des journalistes issus de différentes médias et rédactions du Togo, pendant deux jours.
Selon le Ministre de la communication et des médias, Prof. Akodah Ayewouadan, qui s’est fait représenter par M. Ambroise KLEVOR, conseiller technique dudit ministère, cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la promotion de la femme, consiste à sensibiliser davantage à la protection de la femme dans les médias en rompant avec la dévalorisation de son image, occasionné par les réseaux sociaux et relayé malheureusement par les médias.
D’après lui, dans le secteur de la communication, le ministre a adopté la politique nationale du genre, en créant une cellule genre qui est l’une des plus dynamiques au Togo.
Citant le ministre, M Ambroise KLEVOR a poursuivi qu’au Togo, la promotion de la femme n’est pas cosmétique. « Elle est fondamentale, en ce sens qu’elle est désormais inscrite quasiment dans les gènes de notre quotidien. Les exemples sont légions désormais de la représentativité de la femme dans les différentes sphères de notre pays », rapporte-t-il.
Pour le préfet du Kloto, M. Bertin ASSAN, pendant très longtemps, les femmes ont été exclues des grandes décisions mais aujourd’hui, il y a une prise de conscience et le Togo ne doit pas être en reste. « C’est pourquoi les autorités ont déjà pris des dispositions pour que les programmes et projets de développement puissent prendre en compte les questions d’équité genre. Il faudra faire une discrimination positive à l’égard de la femme et j’avoue que de jour en jour les choses s’améliorent mais le chemin est encore long. Nous sommes donc heureux de savoir qu’aujourd’hui, le gouvernement veut associer les professionnels des médias à cette lutte », exprime M. Bertin ASSAN.
Il faut souligner qu’au terme des deux jours, les journalistes participants se sont engagés à mettre en pratique « tout ce qui a été appris » et à redynamiser les rubriques ou émissions consacrées aux questions de femme dans leurs médias ou en créer si elles en n’existent pas encore.
La rencontre sera reproduite à Kara et à Atakpamé, informe le Ministère de la communication et des médias.
Hélène DOUBIDJI