La communauté africaine célèbre la 61ème journée de la femme africaine. Elle offre aux femmes d’Afrique, un cadre d’échanges avec leurs gouvernements sur les contraintes majeures à leur bien-être et au développement du continent.
Cette journée est le résultat d’une mobilisation politique des femmes des quatre coins du continent africain concrétisée par la première Conférence des Femmes Africaines à Dar es Salaam, le 31 juillet 1962, qui donnera naissance à l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF). C’est ainsi que la date du 31 juillet sera proclamée officiellement par les Nations-Unies comme étant la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA).
Le thème retenu cette année au plan continental est « Le savoir-faire et le potentiel des femmes au service de la paix en vue d’accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ».
Ce thème s’inscrit dans la dynamique de la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, qui envisage « une Afrique prospère dont le développement est piloté par ses populations, tirant pleinement parti de leur potentiel, en particulier ses femmes et ses jeunes, et s’occupant de ses enfants ».
Il cadre également avec l’ODD N°16 des Nations Unies, qui invite les Etats à promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins du développement durable et inclusif.
Le thème de cette année interpelle enfin les Etats à renforcer la ZLECAf par les enseignements tirés d’autres initiatives panafricaines qui stimulent l’intégration économique régionale, le développement, la paix, la sécurité et améliorent le développement social tout en renforçant l’autonomie des femmes et des jeunes.
Rachel Doubidji