La Cour des comptes du Togo fixe un objectif à l’horizon 2025 pour plus de représentativité des femmes dans le contrôle des finances publiques. Au cours d’un symposium organisé le 30 août 2024 avec le soutien de la GIZ, l’institution a plaidé pour la nomination de 30% des femmes magistrates financières et inspectrices au sein des organes de contrôle des finances publiques.
Cette plaidoirie, par ailleurs, vise à atteindre 30 % de femmes vérificatrices et 30% de femmes dans les autres corps de contrôle, Inspection générale du trésor (IGT), Inspection générale des finances (IGF)) d’ici 2025 en maintenant la proportion de 50% d’hommes et femmes à l’Inspection générale d’Etat (IGE), informent nos confrères de l’Agence togolaise de presse.
La Cour appuie sa plaidoirie sur la nouvelle loi organique de la Cour des comptes et sur le caractère nominatif et non électif des femmes aux postes de responsabilité.
Résultat attendu, renforcer le leadership du Togo en matière des droits des femmes et assurer leur implication réelle au niveau de contrôle de finance publique.
De fait, avec une représentation suffisante des femmes dans les instances de contrôles, l’on assistera à une optimisation des budgets sensibles au genre et à une utilisation rationnelle et appropriée des ressources publiques.
Notons qu’au sein des organes de contrôle, on constate à ce jour des disparités entre les hommes et les femmes qui y travaillent. « Sur 20 magistrats que compte la Cour des comptes, il n’y a qu’une seule femme magistrate. Les 5 agents de l’Inspection générale du trésor (IGT) sont tous, des hommes », signale-t-on.
Sur les 10 agents de l’inspection générale des finances (IGF), seulement 2 femmes. Certes à l’inspection générale d’Etat (IGE), la situation est équilibrée. 10 inspecteurs y sont dénombrés, 5 sont des femmes.
Atha ASSAN