Le Conseil National de Lutte contre le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles au Togo (CNLS-IST-Togo) et le Réseau des Personnes Vivant avec le VIH au Togo (RAS+ Togo) ont organisé du 14 au 16 Juin 2023 à Lomé, un atelier de formation à l’endroit des professionnels des médias sur le VIH, la tuberculose, les droits humains, le genre et la santé sexuelle et reproductive.
Cette rencontre de trois jours vise à outiller les professionnels de médias sur la prise en charge des violations des droits des Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) , renforcer leur capacité sur les droits humains, le genre et la santé sexuelle et reproductive , leur expliquer la problématique des populations clés dans la nouvelle politique de riposte au VIH , faire connaître la loi portant protection des personnes en matière de VIH.
« Pour préserver les acquis, il est important d’associer les journalistes à ce combat. La stigmatisation et la discrimination associées au VIH ont pour principales causes la peur et l’ignorance. Cette dernière est due au déficit d’informations liées au VIH et surtout aux moyens de contamination. La population a alors besoin d’informations fiables. Les médias sont indiqués pour remplir ce rôle à travers les journalistes bien outillés », a expliqué Augustin Dokla, président du RAS+.
Il a ajouté que les dernières données au Togo montrent que la prévalence par rapport au VIH est autour de 1,8% et tous les acteurs doivent mettre les bouchées doubles pour arriver à bout à l’infection VIH.
« Le Togo a pris des engagements internationaux et nous sommes en retard par rapport aux objectifs des 3×95 de 2030.C’est-à-dire 95% des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) doivent connaître leur statut sérologique, 95% des PVVIH doivent être mises sous traitement et 95% de celles qui sont sous traitement doivent supprimer leur charge virale. La cause fondamentale, c’est la stigmatisation et la discrimination, associées au VIH et toutes les questions relatives aux violences basées sur le genre. Nous devons tout faire pour éliminer ces obstacles qui freinent l’accès aux soins à toute la population notamment les populations clés », a précisé Augustin Dokla.
Une autre session de la formation aura lieu dans les jours à venir à l’intérieur du pays.
Rachel Doubidji