Plan International Togo s’engage pour l’autonomisation des jeunes filles et la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG). Ceci, à travers le projet Ewpowering Girls ‘’Girls Lead 2’’ mis en œuvre du 1er mars 2024 au 28 février 2028.
Selon Mohamed Tchakala, conseiller technique en partenariat et plaidoyer à Plan Togo, le Projet d’autonomisation des jeunes filles et des jeunes femmes pour la réalisation de leurs droits ‘’Girls Lead 2’’ notamment les droits à la santé sexuelle et surtout la lutte contre les VBG ‘’ est une initiative née des discriminations, des oppressions, des expositions dont sont victimes les filles et les femmes.
Généralement dans les milieux urbains comme ruraux, les femmes sont victimes de nombreux cas de violences, de discriminations et de violences. « Ce projet est une réponse à permettre à chaque fille, à chaque jeune femme d’être autonomisée sur le plan de connaissances, d’aptitudes, de comportements pour qu’elle puisse être actrice de défense de ses propres droits contre ces discriminations. C’est pour cela que nous avons mis en place un projet qui met le focus sur les filles de 10 à 24 ans », a-t-il expliqué, la semaine dernière, au cours d’une session de formation des journalistes sur l’initiative en partenariat avec Togo Médias Awards.
La tranche d’âge choisie répond à des critères fondamentaux. D’abord, explique-t-on, c’est l’âge durant lequel l’acquisition des connaissances sera vraiment fondamentale pour la construction des jeunes filles et jeunes femmes de demain. « En commençant tôt, ils vont commencer par avoir les connaissances et les aptitudes pour pouvoir défendre leurs droits. C’est une tranche qui rentre aussi dans les critères de plan international. Plan International, dans son organisation interne, a défini cette tranche d’âge comme étant la tranche d’âge limite pour que nous puissions apporter le savoir aux jeunes. Donc ça respectait à la fois le critère social qui est le critère d’âge d’acquisition de connaissances et d’engagement précoce en matière de lutte contre ces discriminations, mais en même temps, en respectant le critère de la tranche d’âge de Plan International en tant qu’organisation », a commenté Mohamed Tchakala.
Le projet cible les jeunes mais également les organisations de jeunes pour qu’ils puissent entreprendre des actions collectives ou lutter contre les, les exclusions et surtout les discriminations.
Selon Mme Célestine Awidina, Coordinatrice du projet, Girls Lead 2 vise à « renforcer et soutenir les jeunes, en particulier les filles et leurs organisations, afin qu’ils puissent exprimer pleinement leur leadership et contribuer à une transformation des normes de genre et du cadre juridique pour une véritable égalité des sexes ». Le programme ambitionne de poser les bases d’une société où les jeunes, et en particulier les filles, jouent un rôle central dans les décisions qui les concernent.
L’initiative bénéficie d’un financement de 2 millions d’euros (1,3 milliard FCFA) de Plan International Allemagne et s’étend sur quatre ans. Dans sa mise en œuvre, « Girls Lead 2 » repose sur des « Youth panel » installés à Lomé, Atakpamé, Sokodé et Dapaong. Ces réseaux de jeunes collaborent avec des ONG locales et les autorités communales pour mener des actions de sensibilisation et de plaidoyer.
Atha ASSAN