Les violences sexuelles ont plusieurs conséquences sur les personnes ayant été victime. Une de ses conséquences est le vaginisme. Le docteur Michel Anama TOUSSO, Psychologue clinicien, psychopathologue au CHU Sylvanus Olympio nous en dit plus.
Le vaginisme explique le docteur est la peur inconsciente de l’acte sexuel se manifestant par des contractions spasmodiques et émotives des muscles de la paroi vaginale.
Cette peur précise-t-il, » est presque toujours en relation avec un refus inconscient du coït, soit par crainte de la grossesse, soit par non – acceptation du partenaire, ou encore à un souvenir traumatique lié à un viol ou toute violence sexuelle ».
Cette peur ajoute le docteur se combine parfois à la frigidité, qui est une impossibilité pour la femme d’éprouver des sensations voluptueuses au cours des rapports sexuels.
Une situation angoissante
La souffrance est souvent grande pour celles qui en souffrent. Elles se sentent parfois coupables de ne pas avoir une sexualité «normale», et craignent de mettre leur couple en danger. «Généralement, elles consultent lorsque le couple est en crise, ou qu’elles souhaitent avoir un enfant», rapportent les spécialistes.
Leur prise en charge repose sur l’écoute de leurs angoisses et la découverte active de leur anatomie, selon les experts.
Rachel Doubidji